Pensées blanches ou pensées vides
Pour des nuits longues et sordides
Trou noir dans l’infini du néant
Un champ stérile balayé par le vent
Les mots n’ont plus de début ni de fin
Le bruit lui-même c’est éteint
Déjà plus poussière avant de naitre
Rien ne se formule, impossible d’être
Ni terre, ni ciel, ni horizon
Jusqu’à l’absence d’intention
La mort est encore bien trop
Un océan sans vague, même sans eau
Pensées blanches pour nuits noires
Le temps face à son miroir
Un reflet qui aspire la lumière
Et seul le rien qui erre.